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L'ENQUETE (2015)

 

Récit de la croisade journalistique qu'entreprit, au début des années 2000, l'intrépide Denis Robert contre le groupe financier Clearstream, "L'Enquête" peine à surnager dans les eaux troubles de ce scandale politico-judiciaire. Gageons que, malgré sa complexité, "L’Enquête" suscite un sursaut auprès du public. Et agisse comme un électrochoc dans ce contexte où les affaires de fraudes fiscales massives semblent se multiplier sans susciter le moindre mouvement de contestation populaire.

 

CALL THE MIDWIFE (BBC 2012) du roman de Jennifer WORTH

 

L'intrigue suit une sage-femme nouvellement qualifié Jenny Lee et le travail des sages-femmes et les religieuses de Nonnatus House, un couvent de soins infirmiers qui doit faire face aux problèmes de santé dans le quartier très pauvre de l'East End de Londres dans les années 1950. Les sœurs et les sages-femmes effectuent de nombreuses tâches de soins infirmiers à travers la communauté. Cependant entre 80 et 100 bébés naissent chaque mois et le travail principal est de contribuer à l'accouchement sans danger pour les femmes dans la région et de s'occuper de leurs nouveau-nés innombrables.

 

LA MARCHE de Nabil BEN YADIR (2013)

 

Le 15 octobre 1983 débutait à Marseille La Marche pour l'Egalité et contre le Racisme...

 

3 adolescents et le curé des Minguettes lancent une grande Marche pacifique pour l'égalité et contre le racisme, de plus de 1000 km entre Marseille et Paris. Malgré les difficultés et les résistances rencontrées, leur mouvement va faire naître un véritable élan d'espoir à la manière de Gandhi et Martin Luther King.

Ils uniront à leur arrivée plus de 100 000 personnes venues de tous horizons, et donneront à la France son nouveau visage.


LES JOURS HEUREUX de Gilles PERRET (2013)

"Quand l'utopie des résistants devint réalité."
    
Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire Français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France. Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours Heureux ».

Ce programme est au cœur du système social français puisqu'il a donné naissance à la Sécurité Sociale, aux retraites par répartition, aux comités d'entreprises, etc...

 

SUR LE CHEMIN DE L'ECOLE de Pascal Plisson (2013)

    
Les destins de quatre enfants, prêts à relever tous les défis pour aller à l’école et ainsi changer de vie. Parmi ces héros du quotidien, il y a Zahira, une jeune marocaine, qui chaque semaine, emprunte un chemin long, sinueux et dangereux pour quitter les monts de l’Atlas où vivent ses parents et pour rejoindre l’école. Trois enfants comme elle tentent l'aventure, bravent mille difficultés, car chacun est conscient que l'éducation leur assurera un avenir meilleur. Certains se déplacent à pied, à vélo ou à cheval, d’autres en pirogues, en bus, en train ou en traîneau...


CLEVELAND CONTRE WALL STREET de Jean Stephane BRON (2010)
    Ce film se situe entre réalité et fiction. En effet, le scénario du film repose sur des faits réels et actuels se déroulant le 11 janvier 2008 dans la ville de CLEVELAND, une ville du Middle West des ÉTATS-UNIS. Ce procès cinématographique relate la crise des subprimes qui touche la ville industrielle dans l'État de l'OHIO, où les familles sinistrées sont expulsées de leur maison puisqu'elles n'arrivent plus à rembourser leur crédit.
    
Le scénario met en scène des personnages dont l'histoire, la vie et les témoignage sont bien réels. En effet, le documentaire a été tourné dans la ville de CLEVELAND et dans un vrai tribunal en présence de vrais jurés, d'un juge de profession et des personnages non fictifs
   Ce procès et son verdict rendu n'ont rien d'officiel puisque ceci n'est qu'un documentaire-fiction mettant en avant la crise qui frappe la ville de CLEVELAND.



LE CAUCHEMAR DE DARWIN de Hubert SAUPER (2005)
    Le documentaire prend pour argument de départ les trafics autour de l'aéroport de MWANZA, en TANZANIE, sur les bords du lac VICTORIA, mais, selon Hubert SAUPER, ce n'est pas un film sur le lac VICTORIA, et encore moins sur un poisson, mais un film contre la mondialisation et ses conséquences.

    Un poisson introduit dans les années 1960, la perche du NIL (Lates niloticus) a remplacé une grande partie des 200 espèces différentes de poissons autochtones (entraînant une modification du biotope et l'extinction de nombreuses espèces) et son commerce, devenu florissant, alimente depuis près de vingt ans les tables et les restaurants des pays du Nord, avec des exportations qui peuvent dépasser 500 tonnes de filets de poissons par jour. La perche est préparée sur place dans des usines financées aussi par des organisations internationales et 40 % de la production reste pour nourrir la population locale, en lieu et place des petits poissons locaux plus faciles à conserver. Autour de cette exportation massive se développent tous les trafics liés à une urbanisation intense et brutale (usines de traitement) : prostitution, sida, violences diverses. L'auteur suggère que les avions cargo (russes ou ukrainiens) ne reviennent pas à vide et alimentent le trafic d'armes à destination de la région des Grands Lacs. L'affiche du film souligne cette hypothèse en figurant la silhouette d'une kalachnikov avec une arête de poisson.




LES FILS DE L'HOMME de Alfonso CUARON (2006)

    Dans une société futuriste où les êtres humains ne parviennent plus à se reproduire, l'annonce de la mort de la plus jeune personne, âgée de 18 ans, met la population en émoi. Au même moment, une femme tombe enceinte - un fait qui ne s'est pas produit depuis une vingtaine d'années - et devient par la même occasion la personne la plus enviée et la plus recherchée de la Terre. Un homme est chargé de sa protection...




THE TAKE de Naomie KLEIN et Avi LEWIS - film documentaire canadien (2004)

    
À la suite de la crise économique argentine de 2001, trente ouvriers au chômage dans la banlieue de BUENOS AIRES occupent leur usine abandonnée par les patrons et refusent de la quitter. Ils demandent le droit de faire repartir les machines, de reprendre le travail.
    Freddy ESPINOSA, président de la nouvelle coopérative des ouvriers de La FORJA, et Lalo PARET, activiste du Mouvement National des Entreprises Récupérées, vont faire face, avec leurs camarades, à leurs anciens patrons, aux banquiers et au système tout entier...



 
 

CARNETS DE VOYAGE de Walter SALLES (2003)

    Le film nous présente une étape peu connue de la vie de CHE GUEVARRA : son périple à travers l'AMÉRIQUE du Sud quand il avait 23 ans, en 1952 avec son ami Alberto GRANADO. Ils étaient à l'époque respectivement étudiant en médecine, et biochimiste.
    Ils quittent BUENOS AIRES pour un long périple qui leur fera traverser l'ARGENTINE, le CHILI, le PÉROU, la COLOMBIE et atteindre CARACAS en 9 mois. Ils sont équipés d'une vieille moto qui rend l'âme assez rapidement. Dès le CHILI, ils sont contraints de continuer à pied. Là ils découvrent un continent où les Indiens ont été chassés de leurs terres et où la lèpre fait des ravages. Au fil des rencontres qu'ils feront, ils se rendront compte de l'injustice que subissent ces peuples au point de transformer une simple aventure en un éveil de leur esprit social.
 
 
CHE de Steven SODEBERGH (2 partie : L'ARGENTIN / GUERILLA) (2009)

    
La première partie raconte, le Triomphe de la guérilla cubaine sur les troupes de BATISTA, le dictateur local. Le récit de l’avancée des guerilleros, jusqu’à la prise de SANTA CLARA, qui ouvre le chemin vers La HAVANE, est entrecoupé, par deux autres moments du parcours du CHE : son voyage – bien postérieur – à NEW YORK, avec discours à l’ONU et interviews pour la télé américaine, et sa rencontre – antérieure – avec CASTRO au MEXIQUE.
    La deuxième partie, raconte l'expédition bolivienne de GUEVARA où il laissa la vie. C’est, en fait, le symétrique inversé de l’acte 1 : la guerilla, de nouveau, mais cette fois-ci tout foire, de l’élan révolutionnaire des compañeros boliviens aux choix stratégiques douteux.
 
   



 
 

HARVEY MILK de Gus VAN SANT (2009)
    Le film retrace les huit dernières années de la vie d'Harvey MILK. Dans les années 70, il fut le premier homme politique américain ouvertement gay à être élu à des fonctions officielles, à SAN FRANCISCO en CALIFORNIE. Son combat pour la tolérance et l'intégration des communautés homosexuelles lui coûta la vie. Son action a changé les mentalités, et son engagement a changé l'histoire.
    Harvey Milk a été assassiné avec le maire de San Francisco George Moscone, le 27 novembre 1978. Leur meurtrier, Dan White, a été condamné à sept ans et huit mois de prison. Le verdict, considéré comme trop clément par la communauté gay mais pas seulement, a provoqué un scandale dans l'opinion publique, qui a mené à des émeutes réprimées par la police de San Francisco.
 
 
LUMUMBA de Raoul PECK (2000)
    En 1885, le CONGO passe propriété personnelle de LÉOPOLD II, Roi des Belges.
    Le 30 juin 1960, un jeune nationaliste autodidacte, Patrice LUMUMBA, devient à 36 ans le premier chef de gouvernement du nouvel état indépendant. Sa volonté d'un CONGO libre le conduira à être effacé de l'histoire, après seulement deux mois passés au pouvoir...
Car, LUMUMBA est idéaliste et le film montre bien combien il a sous-estimé les enjeux internationaux, la lâcheté et la corruption de ses pairs, la puissance des ÉTATS-UNIS, l’hypocrisie de la BELGIQUE et la passivité de l’ONU. Autodidacte, c’est un battant et un jusqu’au-boutiste, mais c’est aussi quelqu’un qui n’accepte aucun compromis alors que la situation exigeait peut-être plus de nuance.
    L'assassinat de LUMUMBA contribuera à l’installation de la dictature de MOBUTU
 

 

 

 

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NI KARCHER NI CHARTER
 
 
WELCOME de Philippe LIORET (2009)
    À Calais, Bilal, jeune migrant kurde sans-papier, tente d'aller en Angleterre pour retrouver sa petite amie kurde, Mina, et devenir footballeur professionnel dans l'équipe de MANCHESTER United. Il fait donc appel à un passeur et embarque à bord d'un poids lourd avec d'autres migrants, mais ils sont repérés et arrêtés par la police. Il décide alors de prendre des cours de natation pour traverser la MANCHE à la nage. Il se rend à la piscine municipale où il rencontre Simon, Français médaillé d'or en natation, devenu maître-nageur et vivant difficilement une rupture de couple...
    Le film traite principalement de l'aide que peuvent apporter des ressortissants français à des sans-papiers (avec les conséquences judiciaires qui en résultent) sur fond de réflexion philosophique quant à la situation des migrants arrivés en France et désirant gagner l'ANGLETERRE par des moyens illégaux.




 
 
ILLÉGAL de Oliver MASSET-DEPASSE (2010)

    Tania et Ivan, son fils de 14 ans, sont russes et vivent clandestinement en Belgique depuis huit ans. Sans cesse sur le qui-vive, Tania redoute les contrôles de police jusqu’au jour où elle est arrêtée. La mère et le fils sont séparés. Tania est placée dans un centre de rétention. Elle fera tout pour retrouver son fils mais n'échappera pas pour autant aux menaces d'expulsion.
 



 
 

GRANDS SOIRS ET PETITS MATINS de William KLEIN (1978)
Grands soirs et petits matins - Mai 68 au Quartier Latin

    En mai 68, les pavés parisiens sont aux mains des étudiants et des ouvriers. Derrière sa caméra, William KLEIN filme. Des rushes qui, dix ans plus tard, donneront naissance à ce qui reste aujourd'hui l'un des documents les plus précieux sur ces événements. Dans un frémissement satirique, lucide et tonique, les images révèlent ce que furent les assemblées, les débats improvisés, les bagarres de rues, les palabres, le dévouement, l'utopie en marche, l'espoir irraisonné, l'amertume, la résignation, les malentendus, la poésie ou le confusionnisme.
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LES LIP de Christian ROUAUD (2007)

    Le film revient sur la grève ouvrière la plus emblématique de l’après Mai 68, la grève de l'usine Lip de BESANÇON. On y découvre le déroulement de cette lutte d'un nouveau genre, à travers les témoignages des principaux protagonistes de l'époque ainsi qu'avec des images d'archive.
    
Le premier exemple d'autogestion en entreprise avec notamment la reprise du travail des employés à leur propre compte et la vente sauvage de montres, la marche Lip qui réunit plus de 100 000 personnes dans la capitale comtoise ou des slogans mythiques tels que « c'est pas des murs l'usine, c'est d'abord des travailleurs » après la prise de LIP par les forces de l'ordre, y sont expliqués sur un ton historique, social et politique.
 



 
 

DEVINE QUI VIENT DÎNER... de Stanley KRAMER (1967)
    Joey Drayton, fille d'un couple de bourgeois, décide de présenter son fiancé, un jeune médecin, à ses parents lors d'un dîner. Mais le fameux soir, qu'elle n'est pas leur surprise en constatant que le futur mari de Joey est noir. Ce que la jeune fille avait omis de leur signaler...
    Malgré la mauvaise volonté du studio Columbia face au scénario, le film fut un très gros succès (8 Oscars), principalement chez les spectateurs blancs. Car les partisans du Black Power critiquèrent Sidney Poitier pour son rôle trop "oncle Tom" à leurs yeux.
    Au moment de la sortie du film, des lois qui interdisaient les mariages interraciaux dans certains Etats, furent enfin abolies par la Cour suprême des Etats-Unis.

 


FÉROCE de Gilles DE MAISTRE (2002)
    Alors qu'il n'était encore qu'un enfant, Alain, Français d'origine maghrébine, a vu bien malgré lui sa sœur se faire enlever par quelques skinheads néo-nazis. Arrivé à l'âge de se venger, il décide d'infiltrer la Ligue Patriotique, parti d'extrême droite qui monte, afin d'en tuer le leader. Tâche qui pourrait être facilitée par le contexte de campagne électorale et par la volonté du chef d'adoucir son image, guerre de la communication oblige...
    C'est plus ou moins un hasard du calendrier qui a fait sortir le film au moment de l’élection présidentielle de 2002. De l’aveu du réalisateur, la tentative de Jean Marie Le Pen de faire interdire le film fut une publicité inespérée dont ils surent tirer profit.
 

 

 

 

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RACINES série en 6 épisodes d'après le livre de Alex HALEY (1976)
    La saga commençait avec l’histoire de KUNTA KINTÉ un jeune africain capturé par des chasseurs d’esclaves et envoyé par mer en AMÉRIQUE dans les années 1700. KUNTA était traité brutalement par son maître blanc et se rebellait constamment. Plus âgé, il se maria et ses descendants se transmirent son histoire de génération en génération après sa mort. KIZZY, la fille de KUNTA KINTÉ fut violée par son maître et donna naissance à un fils appelé plus tard CHICKEN GEORGES. Dans le dernier épisode, l’arrière petit-fils de KUNTA KINTÉ Tom rejoignit l’armée de l’union et gagna son émancipation.
    Pendant la durée de la saga, les téléspectateurs virent des châtiments corporaux cruels et brutaux (coups de fouets) et beaucoup de moments déchirants (viols, séparation forcée des familles, vente des esclaves aux enchères…). A travers tout cela cependant, RACINES montraient les personnages d’esclaves en tant que vrais êtres humains et pas simplement comme des victimes ou des symboles de l’oppression.












 
 

NUIT ET BROUILLARD documentaire de Alain RESNAIS (1955)
    
D'une durée de trente-deux minutes, le film est un mélange d'archives en noir et blanc et d'images tournées en couleur. Le film tire son titre du nom donné aux déportés aux camps de concentration par les nazis, les NN (Nacht und Nebel, du nom du décret éponyme du 7 décembre 1941), qui semblaient ainsi vouloir jeter l'oubli sur leur sort.
    Réalisé en 1955, dix ans après la fin des hostilités, ce qui assure un certain recul, le film est le premier à poser un jalon contre une éventuelle avancée du négationnisme, ainsi qu'un avertissement sur les risques que présenterait une banalisation, voire le retour en Europe, de l'antisémitisme, du racisme ou encore du totalitarisme. Il reste difficile d'imaginer aujourd'hui la force du film à sa sortie, en 1956, en pleine guerre froide.
    Travail de documentation serein, calme et déterminé, ce film montre tour à tour comment les lieux des camps de concentration ainsi que le travail d'extermination pouvaient avoir une allure ordinaire, comment cette extermination était organisée de façon rationnelle et sans état d'âme, « technique » en un mot, et comment l'état dans lequel ont été conservés les lieux est loin d'indiquer ce qui jadis s'y perpétrait.
 

 

 

 

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GILLES PERRET
    
Depuis 1999, Gilles PERRET consacre sa caméra à la HAUTE-SAVOIE. Documentariste préoccupé par les problématiques économiques et sociales, il compte à son actif une dizaine de longs métrages militants et provocateurs dont « T.I.R.-toi du Mont-Blanc », « 8 clos à Evian» et « Ça chauffe sur les Alpes». Remarqué par le corrosif « Ma mondialisation », portrait d'un entrepreneur hors normes diffusé en 2006 sur Arte et France 3, le réalisateur suscite régulièrement le débat. Également auteur de « L' homme qui revient de haut » et des « Sauveteurs des cimes», Gilles PERRET confirme en 2009 son intérêt pour le cinéma engagé avec « WALTER, retour en résistance ». Le film revient sur un ancien résistant et s'interroge sur l'état actuel de la lutte militante
    En 2012, avec « », il pose son regard sur un monde d'où il est issu, le monde ouvrier, afin d'analyser ce que sont devenus ces travailleurs du début du XXème siècle à nos jours.    




Robert GUÉDIGUIAN
    Issu d'un milieu populaire, Robert GUÉDIGUIAN s'intéresse aux questions politiques. Le grand public découvre le cinéaste avec l'optimiste « Marius et Jeannette », romance en milieu ouvrier. Tout en restant fidèle à la cité phocéenne, Robert GUÉDIGUIAN s'essaie à différents genres, du film noir (« A la place du coeur ») à la fable (« Mon père est ingénieur ») ou au film social (« La ville est tranquille »).
    Robert GUÉDIGUIAN est l'auteur en 2002 d'un vibrant mélodrame,
« Marie-Jo et ses deux amours ». Il change radicalement de thème en 2004 avec une évocation des derniers jours de MITTERAND dans « Le Promeneur du Champ de Mars ». En 2005, il joue dans « Crustacés et coquillages » et « Le Voyage en Arménie » l'année suivante. En 2008, il change de genre et réalise « Lady Jane », un polar très réussi où l'on retrouve la patte du réalisateur, ainsi que ses acteurs fétiches, Ariane ASCARIDE et Jean-Pierre DARROUSSIN en tête. En 2009, il s'attaque à un sujet ambitieux, l'histoire des résistants du clan MANOUKIAN, dans « L' armée du crime ».



Coline SERREAU
    Coline SERREAU possède un bagage artistique étendu puisqu'elle a effectué des études de Lettres, a fréquenté le conservatoire de musique, l’école du cirque d'Annie FRATELLINI (où elle apprend le trapèze). Elle a fait aussi de la danse classique et moderne.

    En 1975, elle se lance dans la réalisation cinématographique et connaît un vrai succès auprès de la critique en 1977 avec son second film Pourquoi pas !, qui traite d'un trio amoureux composé de deux hommes vivant en couple et de leur amie commune.
    En 1985, Trois hommes et un couffin apparaît sur les écrans de cinéma. Avec plus de 12 millions d'entrées, il compte parmi les records du nombre d'entrées pour un film français. Elle réalise ensuite Romuald et Juliette, La Crise, La Belle Verte, Chaos, 18 ans après, Saint-Jacques... La Mecque et Solutions locales pour un désordre global en 2010.




Les frères Jean Pierre et Luc DARDENNE réalisateurs belge
Militants et soucieux des problèmes sociaux qui les entourent, les frères DARDENNE ont réalisé ensemble de nombreux documentaires depuis les années 1970. Forts de cette expérience, ils passent au long métrage de fiction en 1986 avec « Falsch », portrait du dernier survivant d'une famille juive exterminée durant l'Holocauste. Suivront 'Je pense à vous », puis « La Promesse » qui obtient en 1995 le prix du Meilleur film belge de l'année. En 1999, leur film « Rosetta » remporte la Palme d'or au Festival de Cannes et vaut à la jeune Emilie DEQUENNE un prix pour son interprétation d'une jeune femme confrontée aux difficultés du mon de du travail.
Les préoccupations des Dardenne tournent autour de la condition sociale. Le Festival de CANNES reste l'hôte de tous leurs films, qui y sont distingués à chaque fois :
« Le Fils », l'« Enfant » et « Le Silence de Lorna ».




Michael MOORE
    
Écrivain et réalisateur américain de documentaires engagés.
    Début dans le cinéma en 1989, il vend tous ses biens et parvient à réaliser le fim qui le consacrera, Roger et moi, dans le quel il dénon l'application des mesures de restriction déidées par Roger SMITH, président de Général Motors, qui conduisent à la fermeture des usines automobiles de FLINT (30 000 licenciés dans une aglomération de 150 000 habitants). C'est à l'époque le plus grand succès commercial jamais connu pour un documentaire.




GILLES ELIE DIT COSAQUE
    Gilles ELIE DITY COSAQUE est réalisateur, photographe et graphiste. Après une carrière dans la publicité il se positionne comme directeur artistique free lance et réalisateur.
    En 2000 La série de films courts Kamo, diffusée sur RFO et Voyage, le pousse dans une direction plus humaine et a été une sorte de déclic pour de nombreux projets aux ANTILLES, tel que des documentaires comme « Ma grena et moi ».
    En 2003, il se lance dans la création de sa structure de production, La Maison Garage , afin de mener à bien des projets plus personnels.

    



PIERRE CARLES

    Pierre Carles est un réalisateur français. Il développe à travers ses films une critique du champ médiatique (Pas vu pas pris, Enfin pris, Fin de concession) et du monde du travail (Attention danger travail, Volem rien foutre al païs).





KEN LOACH réalisateur anglais
Réalisateur lucide et engagé, Ken LOACH s'impose comme le fondateur de la vague néo-réaliste du cinéma britannique.
Observateur du monde contemporain, il dénonce des réalités sociales comme dans « Raining Stones » qui raconte les difficultés d'un homme à payer la robe de communion de sa fille, « My Name is Joe », celles d'un ancien alcoolique, « Navigators », celles des cheminots anglais à l'heure de la privatisation, ou encore, « Sweet Sixteen », celles d'un adolescent sans argent qui se sacrifie pour sa famille. On doit aussi à Ken LOACH, le magnifique « Land and Freedom » sur la guerre d'Espagne. Dans « Just a Kiss » et « It' s a Free World », Ken LOACH aborde le délicat thème de l'immigration.



MIKE LEIGH réalisateur anglais
    La critique voit en Leigh un entomologiste de la société anglaise. Son sens de l'observation se retrouve dans son travail derrière la camera, qu'il appréhende à l'instar d'un portraitiste, croquant des personnages inédits dans une société qu'il montre sans détour, comme l'attestent « High Hopes » ou « Naked ». Sa sensibilité auprès des femmes se remarque pour « Secrets et mensonge », modèle du genre, qui lui vaut la Palme d'or à Cannes en 1996. Il est aussi à l'origine de projets plus légers tels que « Deux filles d'aujourd' hui », ou « Be Happy ». Si sa carrière au théâtre est basée sur le réalisme et l'improvisation, ses oeuvres de cinéma décryptent les mythes, intimes pour « Vera Drake », ou historiques pour « Topsy-Turvy ». Contemporain d'un cinéma anglais à tendance réaliste, dont Ken LOACH est le plus célèbre représentant, Mike LEIGH sait distiller la noirceur et l'optimisme dans un dosage qui rend son oeuvre unique.